Hong Yang, enseignante à l’Université de Reading, partage son expérience en incorporant de grands modèles linguistiques (LLM) dans son enseignement. Elle admet que, comme de nombreux enseignants, elle craignait que les étudiants utilisent des Large language models (LLM) c’est à dire les IA pour tricher. Cependant, elle reconnaît que les LLM sont là pour rester et que les étudiants doivent apprendre à les utiliser correctement pour se préparer à de futurs emplois.
Yang a trouvé des moyens d’intégrer les LLM dans son enseignement pour promouvoir la créativité, comme l’attribution de projets en petits groupes pour la collecte de données sur la qualité de l’air sur le campus, où les étudiants peuvent utiliser les LLM pour concevoir leurs projets. Elle a également utilisé des LLM pour aider ses étudiants dans l’analyse statistique et la programmation, ce qui peut être particulièrement utile pour les étudiants qui ne maîtrisent pas les langages de programmation comme R et Python.
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Yang reconnaît que l’utilisation des LLM dans l’éducation présente des pièges potentiels, notamment l’aggravation des inégalités en amplifiant les voix des groupes privilégiés et en sous-représentant les communautés marginalisées. Pour atténuer ces problèmes, Yang suggère de diversifier les évaluations, d’être conscient des risques des LLM et de définir des objectifs clairs lors de leur intégration dans l’enseignement.
En conclusion, bien que les LLM présentent certains défis, Yang pense qu’il est préférable de les comprendre et de les intégrer dans l’enseignement pour aider à préparer les étudiants à de futures carrières.