Selon des rapports récents, l’agence italienne de protection des données a lancé une enquête sur le chatbot ChatGPT d’OpenAI en raison de craintes d’une éventuelle violation des règles de collecte de données de l’application. Le chatbot, soutenu financièrement par Microsoft, est également accusé de ne pas vérifier l’âge de ses utilisateurs, alors qu’il est réservé aux personnes âgées de 13 ans et plus. En conséquence, l’agence a restreint l’utilisation des données personnelles des utilisateurs italiens par le chatbot.
OpenAI n’a pas encore commenté la question. Depuis son lancement l’année dernière, ChatGPT a acquis une immense popularité et a incité ses concurrents à lancer des produits similaires, de nombreuses entreprises l’intégrant dans leurs applications et produits.
L’agence italienne affirme qu’il n’y a « aucune base légale qui justifie la collecte et le stockage massifs de données personnelles afin de ‘former’ les algorithmes sous-jacents au fonctionnement de la plateforme ». Ces allégations font suite à des préoccupations allant des questions juridiques aux questions éthiques, y compris l’avertissement d’Europol concernant l’utilisation abusive potentielle du chatbot dans les tentatives de phishing, la désinformation et la cybercriminalité.
En Inde, la Haute Cour du Pendjab Haryana est entrée dans l’histoire en devenant le premier tribunal à utiliser la technologie d’intelligence artificielle de ChatGPT pour décider d’un plaidoyer de libération sous caution, rejetant finalement la requête. Malgré son influence mondiale, les récents problèmes juridiques de ChatGPT soulignent la nécessité pour les entreprises de donner la priorité à la protection des données et à la vérification de l’âge lors du développement et du lancement de nouvelles technologies.